Jesse Cook News Archives 2015

“Shake” – the video!

Official Video

Jesse filmed, recorded, and edited his own official video to Shake, the single from his chart-topping recent release One World.

The video showcases Jesse’s visual artistic talents as well as his renown musical ability… click below to enjoy – feel free to like and share!



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PBS Airdates (US)

PBS Pledge Drives

The following US PBS affiliates are airing Jesse Cook performances!

As part of their fund-raising packages, these stations will be offering CDs, DVDs and EXCEPTIONAL seating for Jesse’s upcoming local concerts!

Set your DVR, tune in, and tell your friends:  share the news and appreciation of great music!  If your local station is not listed, please send them an email and request Jesse Cook for their next pledge drive event… thanks for the support!

Columbus OH – WOSU
Aug 8 – 9:30pm
Aug 9 – 11pm
Aug 11 – 8pm
Aug 12 – 11pm

Kansas City MO – KCPT
Aug 9 – 8:30pm
Aug 15 – 8pm
Aug 22 – 7:30pm
Aug 23 – 10:30pm

Grand Rapids MI – WGVU
Aug 9 – 10am
Aug 15 – 9:30pm
Aug 18 – 1:30am

Memphis TN – WKNO
Aug 12 – 9pm and 12midnight
Aug 22 – 10pm

Twin Cities Area – KTCA
Aug 13 – 8:30pm

Milwaukee WI – MPTV
Aug 13 – 7pm
Aug 16 – 5:30pm

San Francisco CA – KQED
Aug 23 – 8pm
Aug 27 – 9:30pm
Aug 29 – 7:30pm

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Jesse Cook au Festival de Jazz: Une soirée mémorable

Les 2 et 3 juillet derniers, Jesse Cook se présentait pour une série de concerts au Festival de Jazz de Montréal. C’était la troisième fois que j’assistais à un de ses spectacles et, comme à chaque fois, j’en suis ressortie émerveillée par le talent et le charisme de ce guitariste de renommée internationale.

Jesse Cook ne rate jamais la cible : à chaque concert, le public est conquis, ravi, accroché à chacune des notes –parfois trop rapides pour les compterqu’il réussit à extraire de sa guitare flamenco. Il tient littéralement le public dans sa main, agrémentant le spectacle de quelques anecdotes racontées à moitié en français et à moitié en anglais –ce qui donne parfois lieu à des malentendus hilarants.

Le tour du monde en musique

Disons-le tout de suite, le guitariste ontarien sait comment faire lever un show, et il l’a encore prouvé le 2 juillet. Mélangeant adroitement anciennes nouvelles pièces, il trouve le moyen de nous faire taper des mains à chaque chanson ou presque, nous entraînant littéralement dans un tour du monde musical avec ses rythmes inspirés de Colombie, d’Espagne ou du Moyen-
Orient. Revenant seul après l’entracte, il fait entrer un par un ses musiciens, au fil des morceaux, dans un crescendo qui atteint son paroxysme avec l’arrivée du batteur Chendy Leon et l’envolée dramatique de Luna Llena, un classique de son deuxième album, Gravity.

C’est à partir de là que le spectacle prend vraiment son envol : lançant l’iconique Mario Takes A Walk (que vous pouvez entendre ci-dessus) par une longue introduction qui nous laisse sur le bout de nos sièges (ou plutôt, sur la pointe des pieds, puisque nous étions déjà debout), Cook ne ménage pas ses effets, et enchaîne les pièces à un rythme infernal, sans une seconde de pause. Quarante-cinq minutes qui ont passé comme l’éclair.

Bien sûr, il y a eu rappel. J’attendais ce moment avec impatience, parce qu’à chaque fois, Jesse Cook et ses acolytes débranchent leurs micros et jouent quelques chansons a cappella, dont la merveilleuse “Fall At Your Feet”, que Chris Church, violoniste et homme à tout faire du groupe (il joue de trois ou quatre instruments), chante à la perfection. Cette fois, nous avons eu droit en plus à la pétillante “Cecilia”, reprise de Simon & Garfunkel, sur laquelle nous avons chanté joyeusement. Et, grande nouveauté, surtout : Jesse Cook lui-même a chanté! En trois fois, je ne l’avais jamais vu fredonner la moindre mélodie. La surprise était totale –et agréable!

Vous l’aurez compris depuis longtemps, j’ai été une fois de plus conquise par Jesse Cook et par ses exceptionnels musiciens –notamment Nicholas Hernandez, dont vous pouvez admirer le talent dans la vidéo ci-dessous. Si jamais vous avez l’occasion, écoutez donc une ou deux pièces, vous serez surpris. Les pièces instrumentales, pour Jesse Cook, ne sont jamais ennuyeuses -tout comme les concerts. 😉


– Anne-Sophie, Lesrockalouves.com

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Jazz Fest concert review: Jesse Cook at Maison Symphonique

Canadian acoustic guitar viruoso Jesse Cook. ALLEN MCINNIS / MONTREAL GAZETTECanadian acoustic guitar viruoso Jesse Cook. ALLEN MCINNIS / MONTREAL GAZETTE

When Canadian guitarist Jesse Cook stepped on the Maison Symphonique stage on Thursday night, there was a brief moment of confusion among audience members: either an imposter had sauntered in or his characteristic wavy long locks had been trimmed.

Any and all doubts were quickly erased when Cook’s equally famed fingers began dancing on the strings of his acoustic guitar. It was clear there would be no Samson moment for the 50-year-old.

“If you’re not sure, it’s me. I cut my hair,” the affable Cook said after leaning back and letting his fingers do the talking for an introductory song. Before continuing, he took a few seconds to admire the four-year-old venue for the first time. “It has that new car smell,” he joked, before asking everyone to “not go formal” on him. They did not; this was the sort of energized Jazz Fest crowd that wanted to clap, and they did so with Cook’s full encouragement.

Cook is firmly entrenched as a jazz fest favourite, and his comfortable Spanish guitar-meets-world music formula was familiar to everyone present. He was almost apologetic about playing songs from his latest album, One World, even though they don’t represent a departure from his previous works. As far as surprises go, he performed one song solo with looping pedals, and presented it as a new technique he’s getting acquainted with.

“I spent two and a half years tinkering with loops,” he said in reference to One World. Otherwise, with a clean setup on a capacious stage — even the band’s monitors appeared to be replaced by laptops from my vantage point slightly behind them — Cook and his backing quartet filled the room with reverberating claps and stomps in addition to their drums, violin, two guitars and bass setup.

The drummer switched between regular western percussion, djembes and even a pair of frying pans in an effort to present each song with a different rhythmic identity. At times they contracted their setup even further, with the bandmates huddled around a single microphone or sitting at the front edge of the stage.

Cook was his typically laid-back self, impressing enough with his nimble non-puritanical flamenco guitar playing while never positioning himself as a overbearing virtuoso. It wasn’t a commanding performance emotionally or physically, so much as an unselfish one to allow for greater audience participation. The gambit paid off, based on how often the crowd rose from their seats and clapped along in unison.

Cook mostly went for humour when talking to the audience, although he saved his longest and most informative preamble, about Andalusian music pioneer Ziryab, for an older song of his: Baghdad from 1995’s Tempest.

The three covers Cook chose for his encore were as crowd-pleasing as they were uninspired. Simon & Garfunkel’s “Cecilia” was an easy way to get the audience to resume clapping, while their stripped down version of “Fall At Your” Feet by Crowded House was done without microphones to a respectfully quiet room. The mystifying set closer, neo-folk turkey “Hey Ho” by soon-to-be one-hit wonders The Lumineers, ended the night on a forgettable note.


– The Gazette

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Jesse Cook, globe-trotteur de la guitare

JesseCook

Mine de rien, Jesse Cook est dans le paysage musical depuis 20 ans et il en est à son neuvième album studio avec One World, son plus récent. Pourtant, il a souvent l’impression qu’il vient tout juste de commencer son odyssée musicale et n’aime pas trop être enfermé dans une catégorie. Il sera en concert ce soir et demain à la Maison symphonique.

«Comme musicien, je viens de trois traditions. J’ai étudié en classique pendant plusieurs années, puis j’ai étudié le flamenco et finalement le jazz au Berklee College of Music, à Boston, dit-il. Maintenant, je ne sais pas ce que je fais comme musique. Je fais ce que j’ai envie de faire et je ne veux pas trop y penser. On m’a classé dans diverses catégories avec le temps, mais je laisse ce soin aux autres. Il y a des artistes qui s’inscrivent dans une tradition et veulent être les meilleurs dans celle-ci. D’autres apprennent les règles, puis essaient de les briser pour créer quelque chose de nouveau. Je me considère comme du second camp, et j’essaie que chacun de mes disques soit différent des autres. Les gens peuvent bien appeler cela comme ils veulent.»

Mais si l’on tient absolument à décrire One World, le terme «musique
du monde» serait sans doute le plus approprié.

«Auparavant, j’ai déjà enregistré des albums en Égypte, en Colombie, en Louisiane. Chaque album avait une influence culturelle assez précise. Mais avec celui-ci, je voulais prendre du recul et voir le monde dans son entier. Je voulais aussi provoquer une rencontre de l’ancien et du moderne. Il y a beaucoup d’électronique et de sons industriels, mais aussi des instruments anciens comme le duduk d’Arménie. On peut l’entendre sur plusieurs pièces, notamment Bombay Slam.»

Découvertes à l’ordinateur

Bien qu’il ait fait le tour du monde avec sa guitare, Jesse Cook donne surtout des spectacles en Amérique du Nord depuis quelques années. Père d’un petit garçon, il vit à Toronto et compose dans son studio, à la maison.

«Pour cet album, j’ai commencé par travailler à l’ordinateur. Mon fils avait 7 ans à ce moment-là et il insistait pour que je le laisse manipuler l’ordinateur. Il s’est mis à ouvrir toutes sortes de programmes, et je me suis dit: “Mon Dieu, il va briser quelque chose”, alors je suis sorti de la pièce. Quand je suis revenu, il avait ouvert un programme que je n’avais jamais vu, une banque de sons que je n’avais jamais utilisée. Ce que j’ai découvert grâce à lui s’est retrouvé sur mon album.» Comme compositeur, c’était la première fois qu’il utilisait autant de séquences et de boucles musicales (loops), mais cela ne changera pas définitivement son approche pour autant.

«Quand j’ai fait mon avant-dernier disque, The Blue Guitar Sessions, il y avait une forte influence jazz, dit-il. J’ai aimé faire du jazz, mais j’espérais déjà que pour mon prochain album, je ferais complètement autre chose. Je ne veux pas rester au même endroit. Ce n’est pas pour moi. Chaque album est un nouveau voyage.» Que ceux qui n’auraient pas réussi à mettre la main sur un billet pour la Maison symphonique – ils se sont tous vendus en un temps record – se consolent: Jesse Cook reviendra jouer dans la région cet automne.

«Je vais faire le tour: Terrebonne, Beloeil et d’autres villes aux alentours de Montréal. C’est toujours un plaisir de venir ici.»


La Presse, Collaboration spéciale, par Caroline Rodgers

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Festival de Jazz Montréal – Jesse Cook a la Maison Symphonique

Au moment où le guitariste Jesse Cook a posé le pied sur la scène de la Maison Symphonique, un bref moment de confusion régnait parmi le public: soit un imposteur lui ressemblait comme deux gouttes d’eau ou l’artiste canadien a coupé sa longue tignasse. Tous les doutes étaient dissipés dès les premières notes de Café Mocha.

Photographe : Richard Mercier
Photographe : Richard Mercier

« Si vous n’êtes pas certain, c’est moi! J’ai coupé mes cheveux » dixit le compositeur quelques secondes avant de jouer le second morceau Gravity. Ensuite, il enchaîne avec Taxi Brazil tiré de son plus récent album One World. Celui-ci propose comme ses précédents un tour du monde aux multiples influences teinté de sonorités électroniques.

Tout au long de cette performance qui a duré 2 heures (incluant un entracte de 20 minutes dont on aurait pu s’en passer), certaines chansons impliquaient tous les membres de son groupe (son inséparable Chris Church au violon, Rosendo Arocha aux percussions, le guitariste Nicolas Hernandez et le tout dernier, Dennis Mohammed à la basse) alors que d’autres étaient des duos ou des trios. On pouvait facilement s’imaginer dans café en Amérique Latine tellement l’atmosphère était bon enfant.

À plusieurs reprises, Jesse Cook aime rigoler avec son public et parmi les anecdotes croustillantes, il se demandait si les personnes assises derrière eux avaient payé leurs billets plus chers pour ne voir que leurs derrières.

Vers la fin de la première partie, le quintet encourageait les fans à taper des mains et en fonction de l’intensité générée, chaque musicien accélérait ou ralentissait la cadence. Quelle façon ingénieuse d’absorber l’énergie dans la salle!

Après l’entracte, on a pu apprécier Shake et Three Days, deux autres morceaux du dernier album. Malheureusement, Jesse Cook n’a pas voulu prendre de risque en n’interprétant que 3 titres de One World. C’est vraiment dommage car les concerts à Montréal s’affichaient complet et l’occasion était idéale d’écouter ses nouveaux titres aux mélodies recherchées (Beneath Your Skin, Bombay Slam…) dans un endroit où la qualité sonore est exceptionnelle.

Néanmoins, Jesse Cook a choisi ses valeurs sures pour terminer la soirée en beauté et s’assurer que tout le monde se lève pour se déhancher (Tempest, Mario Takes A Walk et Rumba Medley) Lors du rappel, le quintet s’est réuni devant la scène sans micros pour interpréter 3 reprises: “Cecelia” de Simon & Garfunkel, “Fall At Your Feet” de Crowded House et “Hey Ho” de The Lumineers. Foule silencieuse et attentive, la voix sublime de Chris Church était l’un des points marquants de cette soirée encore fort inoubliable.


– Sorstu.ca

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