Jesse Cook News Archives 2015

New Dates for 2015

Canada:  Announced and On Sale

New November and December dates…  plus some announced dates have gone on sale!

Click the links below for more information or visit the tour section for full concert details!

Nov 19 – Trois Rivieres – QC

Nov 27 – Salaberry-de-Valleyfield – QC

Dec 6 – North Bay – ON

Dec 10 –  Markham -ON

Dec 17 – Belleville – ON

Dec 18 – Oakville – ON

Dec 19 – Milton – ON

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Behind-the-scenes Videos

Videos

Sign up for the mailing list and follow Jesse on social media to get a behind-the-scenes glimpse of touring and recording.  Two new videos have been uploaded:

Jesse and Nic enjoying a quick rehearsal/jam backstage before a show

Jesse improvising with his loop-station on a rainy-day off in the tour bus

https://www.youtube.com/watch?v=70jf4GLgGaw

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One World Album Tour Continues

Canada in May, June, and July

One World has been topping charts since its release as Jesse and the band continue the album tour through Spring and Summer.  Tour-dates are selling out…  check out upcoming shows below for ticket availability! (full tour-details at www.jessecook.com/tour/)

May 26 – Thunder Bay ON
May 27 – Winnipeg MB
May 28 – Saskatoon SK
May 30 – Regina SK – SOLD OUT
May 31 – Edmonton AB
June 1 – Calgary AB
June 3 – Penticton BC – SOLD OUT
June 4 – Vancouver BC
June 5 – Victoria BC
July 2 – Montréal QC – SOLD OUT
July 3 – Montréal QC – SOLD OUT

…check out a pre-show jam session below!

https://www.youtube.com/watch?t=30&v=9QYVUy_WluY

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Entrevue avec Jesse Cook

ENTREVUE AVEC JESSE COOK | « J’AI ENVIE QUE L’ALBUM SOIT UN MONDE DANS LEQUEL ON PLONGERAIT »

De passage à Montréal pour 24h seulement à la suite de la sortie de son nouvel album One World, le musicien canadien Jesse Cook a pu discuter avec Sors-tu.ca. L’artiste a d’ailleurs eu le courage d’utiliser le français pour parler de son nouvel opus et de sa longue carrière, quelques jours avant son spectacle au CNA (Ottawa) dans le cadre de Scène Ontario ce dimanche 10 mai. Il sera ensuite de retour au Festival de Jazz de Montréal les 2 et 3 juillet 2015.

20 ans de carrière

Cela fait déjà 20 ans que Jesse Cook a débuté sa carrière dans la musique. Guitariste hors pair, il a sorti une dizaine d’albums mêlant jazz et flamenco moderne. Reconnu aujourd’hui un peu partout dans le monde, Jesse Cook a beaucoup évolué depuis ses débuts, tant sur le plan personnel que musical. « Sur mon premier disque, et aussi un peu sur mon deuxième, il y a des choses qui ressemblent un peu aux Gipsy Kings. Après ça, j’ai essayé de changer, pour chaque disque j’ai voulu créer quelque chose de nouveau. »

La nouveauté, Jesse Cook peut déjà la former grâce à son parcours. Enfant, il a appris la guitare jazz et classique, puis plus tard s’est intéressé au flamenco et à la musique du monde. Des styles variés qui font que son jeu de guitare est inclassifiable, ce qui évite à l’artiste de rentrer dans une case bien précise.

Voyages

Le musicien a ensuite beaucoup voyagé, il est allé en Egypte pour son album Nomad (2003), puis en Colombie pour travailler avec des musiciens traditionnels sur The Rumba Fondation (2009). Mais pour One World, le guitariste souhaitait quelque chose de réellement nouveau par rapport à ses approches précédentes. « Pour chaque disque je veux faire un nouvel hybride mais pour celui-ci, j’ai voulu réagrandir le point du vue. Au lieu de me centrer sur un pays, je me suis dit « Ok, je veux le faire sur le monde entier ». Et pas juste le monde, mais aussi avoir des musiques de différentes époques. »

One World est donc un véritable voyage dans le monde, à différentes périodes. L’auditeur est souvent transporté en Inde, en Espagne ou au Maghreb par la guitare de l’artiste, qui déclare ainsi « J’ai envie que l’album soit un monde dans lequel on plongerait. » La musique est un langage universel, et les hommes aussi sont interconnectés.

Diversité

Jesse Cook compare ainsi son dernier effort à la ville de Constantinople (Istanbul aujourd’hui), qui était et reste encore un
véritable carrefour entre l’Orient et l’Occident. « On peut imaginer que tout le monde était dans un marché à Constantinople il y a 1000 ans, et que peut-être, dans ce marché, il y avait des musiciens de partout, qui mélangeaient toutes les musiques. »

Cette diversité se retrouve sur la pochette de l’album sur laquelle on voit un arbre en dessous duquel on aperçoit le guitariste avec son instrument. L’artiste a ainsi cherché à créer une image qui retranscrirait sa vision de la musique. « J’aime l’idée de l’arbre, qui est une métaphore pour dire que toutes les musiques sont interconnectées. La musique est un langage universel, et les hommes aussi sont interconnectés. »

Contradictions dignes d’attention

One World est également un album de contradictions. Contradictions entre des styles musicaux totalement différents. Mais aussi contradictions entre l’ancien et le moderne, l’acoustique et l’électronique. Car Jesse Cook a cherché à inclure dans ce dernier effort des éléments plus modernes, ce qu’il faisait peu auparavant. Cela grâce à son fils. « Mon fils demandait toujours s’il pouvait jouer sur l’ordinateur et je lui disais « Non, ce n’est pas possible, c’est trop compliqué. » Il avait 7 ans, et les enfants, tu sais, ils demandent, demandent… Et finalement j’ai cédé. J’avais peur qu’il change tout, et que je ne puisse pas revenir en arrière. J’ai quitté le studio pour faire de la guitare, et quand je suis revenu, il avait ouvert une page que je n’avais jamais vue, avec toutes les boucles dans une librairie. »

L’artiste a alors découvert un autre aspect musical qu’il n’exploitait guère et qui a changé totalement sa façon de travailler. Au lieu de composer à la guitare, il a commencé par écrire sur ordinateur, quelque chose qui s’est révélé être libérateur pour le musicien. Au final, Jesse Cook a entremêlé des aspects variés et opposés qui donne une richesse musicale selon lui. « Quand tu ressembles des styles que l’on n’a pas l’habitude d’entendre ensemble, c’est là que l’attention se pose. Juxtaposer des sons qui n’occupent pas l’espace ensemble habituellement donne quelque chose d’irrésistible. »

Jesse Cook sera en spectacle au CNA (Ottawa) dans le cadre de Scène Ontario ce dimanche 10 mai, puis au Festival de Jazz de Montréal les 2 et 3 juillet 2015 à la Maison Symphonique. Il prévoit également une tournée au Québec cet automne.


– !Manon Boquen !Collaboratrice (France)

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One World: Un monde selon Jesse Cook (ENTREVUE)

Jesse Cook – Publicity Image – Photo credit: Allen Clark

Pour son nouvel album intitulé One World le guitariste virtuose canadien Jesse Cook désirait proposer un univers mariant les genres, les cultures et les époques. En un sens, tout est dans le titre de l’oeuvre ! Deux mois avant ses éventuels concerts à la Maison symphonique de Montréal, qui seront offerts à guichets fermés, le Torontois a rencontré notre journaliste du Huffington Post dans un hôtel du centre-ville.

«J’ai tenté d’inventer un monde. Mes disques préférés sont ceux qui me permettent de plonger et de vivre une expérience unique. Je crois avoir vécu cette première sensation en écoutant Dark Side of the Moon (1973) de Pink Floyd quand j’étais jeune (il a aujourd’hui 50 ans). Je me rappelle avoir été complètement happé par cet album. Plus tard, à l’âge adulte, il m’est arrivé la même chose avec le disque Passion (1989) de Peter Gabriel. J’ai toujours été inspiré par ces oeuvres qui captivent et donne l’impression qu’elles ont leur propre univers.»

Bien qu’il provoque spontanément le sentiment du voyage, l’album One World a été entièrement conçu dans son studio de Toronto. Contrairement aux opus Nomad (2003) et The Rumba Foundation (2009), qui l’ont respectivement amené à séjourner en Égypte et en Colombie, Cook ne sentait pas le besoin d’aller ailleurs pour créer son plus récent disque.

«Je sais que les titres évoquent certains lieux sur la mappemonde (Bombay Slam, Taxi Brazil, et même Steampunk Rickshaw). Pourtant, ces titres ont été choisis après que tout soit terminé. Ils sont comme des clins d’oeil apposés à des morceaux instrumentaux. Tout est libre pour l’interprétation. J’ai tenté d’évoquer sans être trop précis. Je voulais seulement qu’ils éveillent l’imagination. Je ne suis pas nécessairement allé dans ces endroits pour créer les morceaux.»

«Certes, j’adore le voyage. C’est aussi une nécessité liée à mon travail. J’ai visité beaucoup de villes. Je dois souligner que certains projets antérieurs m’obligeaient en quelque sorte à aller enregistrer dans des villes étrangères. Par exemple, je suis allé à Lafayette, en Louisiane, pour produire Vertigo (1998). Sur pratiquement tous les albums que j’ai faits, il y avait une connotation géographique. Je transposais mon style hybride à la guitare dans un lieu donné. Cet état peut provoquer la création. Mais cette fois, j’ai voyagé en demeurant à la maison!»

L’arbre

One World est donc une sorte de synthèse des expériences musicales accumulées au fil du temps. Comme le souligne lui-même l’artiste, il a choisi de travailler avec toutes ses influences artistiques – flamenco, classique, rumba, musique du monde, pop, blues, jazz –, plutôt que d’en choisir une seule en particulier.

«C’est pourquoi j’ai voulu mettre l’image d’un arbre (un grand chêne trouvé au milieu des collines en Californie) sur la pochette du disque. Si on prend du recul, on s’aperçoit que toutes les musiques de la planète sont interreliées. C’est comme l’humanité. Nous sommes tous les branches ou les racines d’un même tronc.»

«J’ai aussi joué beaucoup avec l’interaction du passé et du présent, poursuit-il. Les musiques ancestrales peuvent encore avoir une grande influence sur celles d’aujourd’hui. J’ai utilisé des boucles de sons électroniques, des ambiances industrielles, des sonorités étranges produites par les ordinateurs, des bass drums synthétiques… À l’autre extrémité, j’ai utilisé le sitar ou encore le duduk arménien, qui est l’un des plus vieux instruments sur terre, grand ancêtre du saxophone.»

Selon Jesse Cook, rien n’était très intellectuel dans le processus créatif de One World. Au contraire, ce fut assez viscéral. Et cette exploration impliquant les instruments acoustiques et électroniques s’est avérée très riche pour le principal intéressé.

«Cette approche est beaucoup plus représentative de qui nous sommes devenus, en général. À mes débuts dans les années 1980, j’étais très réfractaire à l’endroit des gadgets électroniques. Maintenant, nous sommes submergés par ces objets. Ils ont envahi nos pensées et nos comportements. Et finalement, j’ai aimé travailler avec les ordinateurs et les instruments numériques. C’est devenu un mariage naturel dans mon travail.»

***

L’album est disponible depuis le 28 avril.
Outre les deux concerts qui seront offerts à la Maison symphonique,
les 2 et 3 juillet dans le cadre du Festival international de jazz de
Montréal, voici d’autres dates confirmées en novembre, au Québec :
18 Saguenay – Salle Théâtre Banque Nationale
19 Trois-Rivières- J. Antonio Thompson
20 Ville de Québec – Grand Théâtre
21 Terrebonne – Théatre du Vieux-Terrebonne
22 Sainte-Thérèse- Théâtre Lionel-Groulx
24 Sainte Geneviève – Salle Pauline Julien
25 L’Assomption – Salle Hector-Charland
26 Saint-Jérome – Salle André-Prévost
27 Valleyfield – Salle Albert-Dumouchel


Le Huffington Post Québec

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